La musique adoucit les murs…
Adapter pour faire durer
Au milieu de la dalle, le conservatoire Frédéric Chopin raconte une histoire collective qui remonte aux années 70 et 90. L’agrandir et le réhabiliter supposait qu’on écrive une nouvelle partition, aisément déchiffrable (avec une silhouette iconique faite deux volumes bien complémentaires) et harmonieusement fluide (avec la réorganisation des différents pôles) .
Dans l’esprit originaire du conservatoire (un lieu dépositaire d’une tradition et d’une continuité), on a souhaité transformer en conservant. Conserver les formes (de façon à réduire, dans une logique d’optimisation, l’impact de l’intervention) ; conserver les matières (le réemploi in situ inscrit le chantier dans la démarche vivante et participative de quartier) ; conserver les mémoires (derrière le verre de réemploi aux teintes chatoyantes mais harmonieuses, on devine les aspérités du premier habillage – à l’image des strates de souvenirs du site) ; conserver la planète, enfin, en adoptant la filière sèche, avec une structure bois.
