Au bord de l’avenue de la Prairie, posé sur pilotis, le bâtiment flotte, entre terre et fresque. Grâce au plafond traité comme une œuvre artistique, la médiathèque sort de son cadre pour accueillir les alentours. Le paysage s’y exprime et s’y prolonge.
A l’intérieur, entre fluidité des espaces et intimité préservée autour des patios, le jeu avec le cadre se poursuit par les projections multiples du regard entre extérieurs et intérieurs, mouvements du sol et du plafond.
L’ambition n’était pas de suraménager ou de reconfigurer une identité naturelle mais de valoriser l’identité de la rivière, la Drouette, en assainissant le terrain et en confortant son état sauvage (autonome)L’intervention est douce et s’organise avec des aménagements ponctuels pour réparer ou mettre en valeur la zone marécageuse et les écosystèmes associés.
Graphisme du plafond réalisé à partir d’archives de la ville d’Epernon et des références de plantes locales. Raphaelle Ichkinasi
PlanPlan de toiture
La forte présence de l’eau, qui apparaissait comme une contrainte, est devenue un élément fondateur du projet : la médiathèque a été conçue en valorisant le paysage de marais.
